Les légendes des saints, pénétrées d’un christianisme militant, ont largement contribué à la mauvaise réputation des barbares (Huns, Goths, Vandales, Vikings, Hongrois…). Ce livre montre comment l’idéal de sainteté, avec la glorification des victimes des barbares, est tributaire du contexte idéologique et politique de l’époque de la rédaction des récits. Au-delà de l’analyse du rapport entre réalité et fiction dans les textes hagiographiques, il éclaire aussi l’attitude à l’égard de l’autre, de l’étranger.
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